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 Le goût de la fuite. [PV : Daiki T. Kishi. ]

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MessageSujet: Le goût de la fuite. [PV : Daiki T. Kishi. ]   Le goût de la fuite. [PV : Daiki T. Kishi. ] EmptyLun 22 Fév - 0:12



Déserter Kiri ne m'avais jamais traverser l'esprit. J'aime ce village, sans savoir réellement pourquoi. Sans doute ai-je hérité du dévouement de mes "parents" ; toujours est-il que je n'en n'ai jamais eu aucune fichue idée.
L'un des "nôtres" a fuit, lui. J'ai parfois encore du mal à me faire à l'idée que j'appartiens réellement à cette communauté, aussi étrange soit-elle. Du temps où mon père vivait encore, je n'avais aucune question à me poser, je n'avais rien à penser réellement. Je subissais, simplement. Aujourd'hui, je dois apprendre à peser le pour et le contre et surtout, à me faire à l'idée que j'appartiens réellement à ce village et que je dois le servir. Toujours est-il que je n'arrive pour autant pas à me faire à l'idée que j'appartiens à la même "caste" que tout ces autres ninjas.

L'astre diurne, haut dans le ciel, domine le monde, arrosant le pays de la pluie de ses rayons. Parfois, le temps se calme et s'assèche, et il fait plus doux qu'humide ici. Mais en général, ça ne se produit que par instant, ça ne dure pas suffisamment longtemps pour que ça puisse devenir une habitude. C'est plutôt un confort auquel nous avons droit de temps à autre.
Appartenant donc au village de la brume, j'avais forcément ouïe dire la désertion d'un ninja nommé Kishi. Mais, comme pour tout les autres, je ne le connaissais pas suffisamment pour avoir le droit de dire " ah oui, je me souviens il... " ; non, je ne me souviens de rien à son sujet, si ce n'est sa photo qui nous as été transmise, à tous les Kirijins.
Voir un ninja - et surtout un aussi gradé - partir, quitter le village sans savoir vers quoi il se dirige d'autre à le don d'inquiéter les dirigeants. Et je le comprends : quiconque à servi Kiri, connaît sans aucun doute certaines choses importantes à son sujet. Il devient donc une menace, en faisant le choix de s'enfuir tout en ayant connaissance de ces diverses choses plus ou moins importantes.

Toutefois, je n'avais pas connaissance d'une unité déployée pour le retrouver. Je sais que ce genre de "balade" en dehors du village à pour but de potentiellement le localiser, éventuellement le ramener. Mais rien n'a vraiment été fait de manière concrète. Peut-être pour ne pas l'interpeller.
En tout cas, c'est ainsi que je me retrouve à errer aux alentours du village, occupée à chercher un homme dont je ne connais presque rien. Je doute même être en mesure de le retenir, mais toujours est-il que ça vaux la peine que j'essaie.
Tout est calme, et sans doute trop. Mais en tout cas, il n'y a pas un bruit autour de moi. Pas le moindre oiseau qui chante, le moindre animal qui gratte la terre ou qui s'enfuit en courant de toute ses forces à l'approche d'un être humain. Rien d'autre que le calme et le silence qui m'entourent et m'oppressant un tant soit peu. Je l'ai déjà dit, je n'aime pas les foules. Mais parfois, lorsque tout est trop silencieux, cela n'est pas plus rassurant qu'un peu de brouahaha ambiant.

Plus loin s'étend la grande mer nous séparant du pays du vent et du feu. Juchée sur la cime d'un arbre, j'observe l'horizon qui se dessine sous mon regard. Les nuances de l'eau que le soleil colore et arrose de ses rayons. Oui, définitivement c'est bien calme : même les vagues ne semblent pas s'être levées aujourd'hui. Si bien que lorsque je redescend de mon arbre, le bruit de mes pas me surprend presque, cependant que ceux-ci viennent inconsciemment briser le silence monotone qui s'est emparé des lieux.
Et malgré tout ça, une seule pensée me vient encore en tête : pourquoi n'ai-je jamais eu l'envie de quitter le village ? Non pas que je me reproche mon propre dévouement pour celui-ci, simplement, je me dis parfois que d'autres à ma place seraient partis bien avant. Sans doute juste après l'assassinat de mon père. Mais non. Après tout, le village et ses habitants n'y étaient pour rien dans les malheurs que mon paternel m'infligeait jour après jour. Alors j'étais resté.

Une autre interrogation venait alors à moi : et lui ? Pourquoi être parti ?
J'ai toujours eu en mémoire que lorsque que quelqu'un disparaît, il n'y a pas de hasard. Si celui-ci décide de ne pas être retrouvé, il ne le sera jamais. La volonté est parfois plus forte que tout. Et c'est sans doute aussi pour cela que je ne me faisais pas de faux espoirs ; je n'espérais absolument pas le ramener au village en fin de journée. Peut-être croiserai-je sa trace ou une preuve de son passage, mais je doutais sincèrement que je puisse réellement le retrouver. Et si tel serait le cas, je suis encore moins sûr d'être en mesure de le ramener au village.

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MessageSujet: re   Le goût de la fuite. [PV : Daiki T. Kishi. ] EmptyLun 22 Fév - 1:48

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La vie n'est-elle pas plus importante que la mort ? Daiki T. Kishi

Cela faisait maintenant quelques jours que j'avais quitté mon village natal. Me faisant discret ces temps-ci j'avançais discrètement et ma sensorialité m'aidait beaucoup. L'avoir développé me permettait de voir à plusieurs mètres désormais. Souvent orné d'un tissu à capuche afin de camoufler mon visage, je pouvais me balader tranquillement tout en restant sur mes gardes. Mon but était de rejoindre le port afin qu'un des bateaux m'emmène sur le continent de Kumo. C'était le seul village que je n'avais pas encore visité. Il me fallait encore beaucoup d'information afin de pouvoir créer ce dont j'avais en tête. Le Seikurai allait devoir montrer que des membres de chaque villages pouvaient s'entendre et cohabiter. J'allais montrer ce qu'était la véritable Liberté.

Me dirigeant alors vers ce port, j'avais l'impression de ressentir cette odeur si particulière de la mer. Je connaissais très bien les lieux pour y être passé plusieurs fois. Tout en pensant à ce genre de souvenirs, je vis une silhouette en face de moi se diriger vers moi. Mes sens furent en alerte. EN effet, je sentais chaque personne entrant dans mon périmètre de détection que se soit au niveau de la vue ou de ma sensorialité. Stoppant ma marche, je pu voir une femme au loin au chakra froid. Ces cheveux rouge scintillaient sous cette espoir de beau temps que Kiri pouvait apprécier de temps à autre. Pourquoi une telle personne se situait ici ? Le chemin que j’empruntai était particulièrement réfléchi afin de ne rencontrer personne, du moins presque personne. M'avait-elle vu ? J'avais l'impression qu'elle errait encore plus que moi. Son corps me donnait l'impression de marcher sans âme. Voyant sa silhouette se rapprochait, je me positionnai alors contre un tronc d'arbre à ma droite, afin de me cacher de cette venue. En effet, du chakra parcourait son corps, un chakra digne d'un shinobi.

Attendant patiemment que son corps passe à côté du mien, je restais là derrière mon arbre regardant du coin de l’œil. De loin je ne pouvais voir que la couleur de ces cheveux mais pas la délicatesse de son visage. Puis je vis le bout de son nez, puis son visage, et tout son corps passait juste à côté de moi sans même qu'elle ne face attention. Elle semblait marcher sans but. Mais autre chose me surprenais. Le bandeau du village de Kiri, puis ce visage. Je le connaissais. Un flash me vint alors dans mon esprit. Cet enfance que j'avais eu, inculqué par mes senseis, une enfance différente des leurs. Une enfance qui leur aurait fait détesté ce village. Cette femme, s'appelait Akuma S. Makkura. Fille d'un couple de médecin réputé pour leur don de guérison avancée. Âgée de 20 ans tout comme moi. Elle intégra les académies plus tardivement que les autres. Pourquoi ? Ce n'était pas une donnée que j'avais. Mais elle était de la même génération que moi. Elle aimait le goût des capacités médicales tout comme ses parents. Je ne connaissais pas la suites de son parcours, et c'était les seules informations que j'avais obtenu d'elle autrefois. Me les faisant rentrer dans le crâne. Je les récitais devant ces ignobles personnages, les écrivais... Ils m'avaient forcer à apprendre chaque donnée, chaque nom et chaque choses des personnes étant rentrées pour devenir ninja de différentes générations afin que je sois une Bible démoniaque. A cette époque je devais devenir le nouveau démon comme ce shinobi nommé Zabuza. Ils avaient fait de moi un monstre. Mon enfance fut bafoué et non respecté. J'étais totalement différent des autres. Mais ils avaient libéré en moi ce sentiment que j'ai aujourd'hui. Ils s'étaient trompés. Ils n'avaient pas fait naître un démon sanguinaire même en employant l'apprentissage de l'époque, celle de la brume sanglante. Mais tout au contraire. Un sentiment de vengeance pour ce genre de personne était né en moi, s'amplifiant de jour en jour, me laissant des séquelles sur mon corps. J'étais devenu un rédempteur, un ninja qui allait détruire ces personnes là, empêchant la Liberté.

Uzumaki Naruto... Cet homme fut le premier à réellement instaurer cette paix et cette empire unifié. Le rétablissement des frontières avaient complétement modifié les villages les rendant autonomes, douteux, plus fort, méfiant, prêt à tout pour montrer lequel était devenu le plus puissant face à tout ça. Cela devait cesser désormais.

Son corps croisant le mien caché derrière l'arbre ne s’arrêta pas. La laissant prendre de la distance entre elle et moi, c'est qu'après que je pris la parole afin de l'interpeller :

"Akuma S. Makkura n'est-ce pas ? Hôzuki Yakara se rétablis correctement ? Quel village laisserait une Kunoichi seul alors qu'un dangereux Nukenin peut trainer dans les parages ? Certainement pas un Kage rationnel ? Taiga doit sauter... Aides Yakara à devenir Mizukage... Bref ! Je ne suis plus de ce village de toute façon... Une dernière question ? Aimes-tu la liberté ?"


Ça démarche étant stoppé, elle ne semblait pas vouloir se retourner directement. Etait-elle paralysé à l'idée de m'avoir entendu parlé ? Que je connaisse son nom ? J'attendais de voir sa réaction. Pourquoi avait-elle été envoyé ? Etait-il au courant qu'une kunoichi médecin n'était pas immortelle ? Je restais sur mes gardes tout en attendant qu'elle se retourne. Je ne l'avais pas arrêté pour rien. J'avais une idée en tête, et j'avais volontairement laisser échapper quelques paroles directs afin qu'elle réagisse. Le silence de ce lieu était revenu pour l'instant. Mais pour encore combien de temps ? Makkura aimait-elle encore la médecine ? Avait-elle continué dans cette voix là. Je savais uniquement la passion qu'elle éprouvait face à ca... Je verrai bien tôt ou tard...
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MessageSujet: Re: Le goût de la fuite. [PV : Daiki T. Kishi. ]   Le goût de la fuite. [PV : Daiki T. Kishi. ] EmptyLun 22 Fév - 18:40



L'atmosphère calme s'était chargée de quelque chose que je ne peux nommer. Pile au moment où cette voix avait résonné autour de moi. Comme je l'ai dit : il me paraît impossible que je puisse, à l'heure actuelle, croisait le Nukenin que tout le monde recherche.
Premièrement, je ne m'étais pas appliquée à ma tâche. J'avais préféré regarder l'horizon et le soleil brillant plutôt que de me concentrer sur la raison de ma venue ici.
Secondement, il me semblait logique que quelqu'un qui ne veuille être retrouvé, ne le sois jamais.

Alors forcément, quand j'avais entendu cette voix murmurait mon prénom. M'interpellait de la plus simple des manières, j'ai d'abord penser à un rêve.
Mon père m'avait tenue enfermée dans notre maison durant de longues années. Concrètement, je n'étais devenue réelle aux yeux de Kiri que lors de son enterrement. Quand tout ses " proches " et "anciens compagnons d'armes " avaient constatés que la jeune fille pleurant au premier rang était sa fille. Personne ne me connaissait avant ça. Mais si j'ai ma part de secret quant à la mort de mon père, je ne semble néanmoins pas être la seule dans ce village.
Parfois, pour comprendre et amadouer la folie, il faut l'avoir côtoyer durant de longues années. Je ne pense pas voir un fou en cet homme ayant abandonné son village natal. Mais nous sommes tous fous d'une certaine manière un peu singulière et spéciale. Qu'on le veuille ou non, chacun de nous à un peu de folie en soi.

La main gauche près de mon holster, j'hésitais un instant. Et si j'attaquais ?
Mais l'idée ne faisait qu'effleurer mon esprit. Je voulais lui répondre et surtout, j'avais une question qui me torturait l'esprit depuis que j'avais appris cette désertion. De fait, je finissais par lui faire face, lui, cet homme aux cheveux aussi blancs que la neige. A croire que je n'étais pas non plus la seule à avoir une couleur de cheveux unique et singulière. Par réflexe, j'esquissai un sourire, avant de m'énoncer simplement.

- J'ignore l'état de Yakara, si tu connais mon nom, tu dois te douter que les soins ne sont pas priorité première à mes yeux, je commençais en conservant un regard dur. Toujours est-il que tout le monde te recherche, et c'est la raison de ma présence.

Je le toisai encore tout en réfléchissant à sa question étrange. Bien sûr que j'aimais la liberté... Lorsque qu'on est privé de celle-ci, on ne peut que s'en délecter le jour où nous en avons le droit. Néanmoins, je sentais que même si je me résignais, en tout cas pour le moment à l'affrontement, celui-ci se devrait d'avoir lieu. Je soupirai néanmoins, plaquant ma main sur ma hanche cependant que je l'éloignai de ce fait de mon holster.

- Dans mon cas, on ne peut qu'aimer la liberté. Et toi, c'est pour ça que tu décides de partir ?

J'avais volontairement omis le terme " fuir " ; on fuit des actes, des conséquences. Or, j'ignorais tout de son départ, si bien que j'admettais qu'il avait le choix de partir et donc que c'était uniquement de son propre chef. La différence était là.
Dans ce cas précis, je devrais certainement lancer les hostilités, essayer de le retenir un maximum jusqu'à parvenir à alerter quelqu'un, pour le ramener au village. Comme je le disais : un ninja de Kiri dans la nature voulait dire que Kiri pouvait être en danger de par ce qu'il savait au sujet du village. Mais à l'heure actuelle, avoir des réponses à mes questions semblait être plus important qu'autre chose.

Encore une fois, je m'étonnai du calme. Et comprenais aussitôt qu'il n'y avait personne d'autre dans les parades. Il avait raison : la logique aurait voulu qu'une unité d'au moins trois personnes soit dépêchés à sa poursuite, et pas que quelques ninjas soient envoyés ci et là. C'était presque à croire que personne ne voulait réellement l'arrêter, qu'ils ne voulaient pas qu'il rentre au village. Comme si on avait voulu qu'il s'enfui simplement.
Mais il me restait une dernière question, que j'énonçais du bout des lèvres tout en me repositionnant sur mes gardes.

- Comment connais-tu mon nom ?

Je gardai ma main sur ma hanche, mais je me sentais prête à réagir au cas où. J'attendais simplement que la suite des événements dessine pour que je puisse prendre une décision.

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MessageSujet: Re: Le goût de la fuite. [PV : Daiki T. Kishi. ]   Le goût de la fuite. [PV : Daiki T. Kishi. ] EmptyMar 23 Fév - 1:11

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La jeune kunoichi de Kiri s'était complètement stoppé. Elle s'imaginait certainement plusieurs situation afin d'agir au cas où puisqu'au fond elle, j'en étais sûre elle l'avait compris. Elle savait qui j'étais sans même me regarder. Puis elle prit la responsabilité de se retourner et de me faire face. Baissant ma capuche, je la regardais de mon œil gauche écarlate ainsi que de mon œil droit avec un sceau en dessous. Écoutant attentivement ce qu'elle avait dire, j'avais relevé qu'elle ne semblait plus aimer la médecine, ou du moins ce n'était plus sa priorité. Cela me laissait à croire qu'elle connaissait tout de même une bonne panoplie de ce genre de techniques. Un sourire s'affichait sur mon visage lorsqu'elle me disait que tout le monde me recherchais. Je pris directement la parole après ça pour lui dire :

"Mmmmm... Intéressant ! Tu es donc tout le monde pour Taiga ? S'il voulait vraiment me rechercher, tu ne serais pas seul aujourd'hui. Je crois que Taiga connait mes capacités mieux que quiconque, et qu'il ne souhaite pas trop envoyer de ninjas pour ne pas subir trop de pertes."


Puis tout en me contemplant, je pouvais voir ces faits et gestes très clairement, elle semblait hésiter. Je pouvais comprendre cet état d'esprit dans lequel elle pouvait être à l'heure actuelle. Face à face avec un Nukenin de Rang A. Je pouvais très bien concevoir cet esprit, ayant moi-même traqué un nukenin de rang A récemment. Je l'avais tué sans scrupule, et Taiga était au courant. Ce shinobi que j'avais arrêté n'était pas n'importe qui. Devant une telle situation, on ne sait pas si on doit agir afin de frapper pour faire mal ? Ou rester sur ces gardes afin de préserver sa vie car on savait que l'homme en face de nous était très fort. C'est un choix cornélien entre choisir la vie ou la mort. Ne bougeant pas tout en la regardant tout contre mon arbre et elle au milieu de la zone, elle semblait être perturber par autre chose que ma présence ici. Après m'avoir expliqué ce qu'elle pensait de la liberté, elle me demandait tout d'abord si c'était pour cela que j'étais partis. Puis elle se demandait comment je connaissais son nom.

Bougeant de mon arbre, j'avançais tranquillement vers la Kirijin de quelques pas puis je pris le temps de répondre clairement.

"Crois-tu que la liberté est présente dans ce monde ? Je ne peux plus rester à attendre dans un village. Je dois annihiler toutes les souffrances et les malédictions de ce monde afin de permettre au monde de devenir de nouveau un empire ninja unifié comme autrefois, l'époque d'Uzumaki Naruto. Si je connais ton nom c'est parce que j'ai eu une enfance très spéciale et difficile. Mais assez parlé de moi ! Veux-tu essayer de m’arrêter ? Ou alors es-tu du côté de la liberté ? Je ne peux pas agir dans un village, mais j'aurai besoin de personne comme Yakara dans un futur proche, et peut être toi afin que vous fassiez de ce village un nouveau Kiri. Je suis bel et bien un Nukenin, et je sais très bien que je suis une menace pour Kiri, mais je ne pense en être une pour toi personnellement. Je ne t'en voudrais pas si tu essayes de m'attraper, mais je ne serai pas clément non plus ? Que dis-tu d'un défi ? Si tu gagnes je rentre à Kiri avec toi sans faire d'histoire. Si je gagne, tu te rapprochera de Yakara et vous deviendrez des alliés pour moi plus tard... Qu'en dis-tu ?"


Je montrais une intonation de voix très sereine et calme montrant l'énorme confiance en moi Bougeant un peu mon pied je me mis sur mes gardes Allait-elle devenir une allié dans mon ombre à l'intérieur d'un village qui œuvrerai pour les mêmes idéologies que moi ou est-elle fidèle à un système dictatorial ? EN effet, il ne fallait pas voir que dans son village, mais également sur le monde entier. Le village de Suna est apparemment le premier toucher de ce système, mais également le plus développé. Si sa continue, il y aura des guerres en permanence. Les civils, les femmes et les hommes et leur enfants seront dans un stress et une peur surdimensionnée les empêchant de vivre leur vie comme ils le souhaiteraient. Puis avant d'écouter sa réponse je laissais une dernière question :

"Tu sembles avoir un passé assez douloureux n'est-ce pas ? Ton chakra est aussi glacial que du Hyôton Makkura. J'ai l'impression d'avoir ce point commun avec toi... Est-ce que je me trompe ?"


Elle semblait vivre pour vivre sans réellement de but. Elle me paraissait déjà morte. Je sentais une drôle de sensation sur cette personne. Elle semblait complètement touché intérieurement. Elle scintillait à l'extérieur et était sombre à l'intérieur. Je n'étais peut être qu'un Nukenin, mais je pourrais peut-être lui montrer le chemin de la liberté également. Elle semblait perdu au milieu du chemin, je pouvais donc certainement la rediriger dans la bonne direction. Son seul espoir était certainement Yakara Hôzuki désormais. Si je parvenais à faire comprendre tout cela à Makkura, la futur génération de Kiri serait sereine et je n'aurai plus à m'occuper de ce village. Ce village que je détestais s’habillerait d'un nouveau masque... Fixant la kunoichi au cheveux écarlate, je me concentrais afin de sentir son chakra et d'anticiper une éventuelle attaque de sa part... S'était-elle dirigeais vers des capacités différentes de mes informations ? Etait-elle une kunoichi spéciale ? J'attendais de voir sa réaction désormais...
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MessageSujet: Re: Le goût de la fuite. [PV : Daiki T. Kishi. ]   Le goût de la fuite. [PV : Daiki T. Kishi. ] EmptyMar 23 Fév - 21:01



Je l'avais simplement écouté, sans broncher. Il disait vrai, sans doute. Mais pour moi, la vision restait différente. Aussi bizarrement que cela puisse paraître, et en dépit de ma dévotion pour Kiri, je ne pouvais me résoudre à le retenir autant que possible.
Il y a de cela une vingtaine de minutes, je n'avais de cesse de me dire qu'un déserteur était un risque pour le village, que c'était une mine d'informations qui fuyait. Désormais, je pensais différemment : s'il voulait réellement partir, qui étais-je pour le retenir ? Pire encore, pourquoi ce village se devait de le retenir . Il y était né, mais je ne comprenais pas cette soif d'obligation qui poussait les villages ninjas à retenir leur ninja contre leur avis.

Instinctivement, je relâchais peu à peu ma garde. Je ne sais pas s'il m'inspirait réellement confiance, et encore moins s'il le faisait assez pour me forcer, involontairement, à me détendre. Toujours est-il que peu à peu, je me décrispais et tout en l'écoutant, je comprenais peu à peu tout ce qui le motiver.

- Nous avons tous notre propre vision de la liberté, tu sais. Si pour toi, c'est de vivre sans attaches à un village et sans avoir besoin de lui rendre des comptes, alors c'est comme ça. Pour moi, rien que d'être maître de mes pensées, c'est ça, la liberté.

Je ne m'attendais pas à ce qu'il comprenne : il faudrait que je lui raconte. Et je n'en n'ai pas l'envie. Je ne l'ai jamais vraiment eu, à vrai dire. Certains dans le village, ont ouïe dire que j'étais un sujet d'expérience, une enfant née de manière non-naturelle ou d'autres foutaises. Personne ne sait réellement et concrètement ce qui s'est produit dans le laboratoire de mon père. Et je n'ai jamais pris la peine de réellement l'expliquer.
Et puis, il y a aussi ceux qui savent que j'ai développé un quelque chose avec le poison, que je tiens ça du " talent " de mes parents. Ce sont eux les mieux renseignés. Et je comprend que malgré tout ce que Kishi peut savoir à mon sujet, il en ignore beaucoup. Et tant mieux. Non pas que je tire un quelconque pouvoir de ce secret, mais je n'aime pas m'étendre sur mon propre sujet.

J'écoute finalement sa proposition. Jamais, de toute mon existence, je n'ai été une fan de combat. Je comprend qu'ils sont nécessaires dans ce monde. Mais le long affrontement que j'ai mené contre mon propre père m'as suffit pour être capable de me dissuader d'en mener d'autres, inutiles cette fois.
Malgré tout, je me remet une nouvelle fois sur mes gardes. J'ai gardé ma main sur ma hanche, mais s'il le faut réellement, ça ne me servira à rien de prendre mon holster : les kunaïs et autres armes qu'il contient ne me seront pas forcément un atout indéniable. Ce n'est pas ça qui me fera prendre de l'avance, bien loin de là.

Tu te battras sans moi, je tranche d'une voix calme. Si tu veux partir, alors va. Quelle sera l'utilité de te retenir malgré tout, hein ? Alors pars si tu veux, je veillerais même sur le village et sur Yakara si c'est ça qui peut te permettre d'avoir moins de remords.

Je ne me crois qu'à moitié : je ne pense pas qu'il ait de remords. S'il en avait, il serait resté un peu plus longtemps, le temps pour lui de peser encore le pour et le contre.
Lorsque le moment de donner la mort à mon père est venu, j'y avais réfléchi. Ma décision était sûre : je le savais, au fond de mes tripes, que je n'hésiterai pas. Que, malgré ma peur, je ne me raviserais pas. Je n'avais pas eu de remords après ça, parce que j'avais su peser le pour et le contre de manière à faire en sorte de ne plus y penser après coup. Certes, j'avais enlevé la vie aux deux personnes qui m'avaient permis de venir en ce monde. Mais il le méritait. En tout cas mon père. Ma mère, je ne l'ai pas suffisamment connue pour me faire une idée de ce qu'aurait été la vie à ses côtés.

Lorsque je l'ai entendu évoquer mon passé, j'ai tressailli.
Je ne regrette absolument pas d'avoir donner la mort à mon propre père. Je ne regrette absolument pas d'avoir eu du sang sur les mains alors que je n'étais encore qu'une gamine. Je ne regrette absolument rien de ce que j'ai fait ces dernières années.
Mais je ne veux pas être jugé pour ce qui m'as été infligé ou par ce que j'ai commis. Ca, non, jamais.

- Mon passé ne te regarde pas. Nous sommes tous, à notre façon, marqués par celui-ci. Et si mon chakra est aussi glacial, tu n'as pas besoin de savoir pourquoi.

Avons-nous ça en commun ?
Je ne sais pas. Parfois, j'ai du mal à imaginer qu'un mal égal ou pire à celui que j'ai vécu puisse exister. Non pas que je sois égocentrique, non, je me demande seulement comment un ordure de la même espèce que mon père peut exister. Je pense, parfois, qu'il n'existe qu'un homme aussi horrible que lui, et qu'il est tout simplement impensable qu'un autre soit aussi fou que lui.
Mais ce sont là des idées utopistes que je nourris parfois malgré moi. Et d'autres fois, je me dis aussi que j'ai eu la chance de m'en sortir, de ne pas être trop affecté mentalement. Alors que d'autres n'ont peut-être pas eu cette chance.

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MessageSujet: Re: Le goût de la fuite. [PV : Daiki T. Kishi. ]   Le goût de la fuite. [PV : Daiki T. Kishi. ] EmptyMer 24 Fév - 0:39

Face à une Kirijin
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La vie n'est-elle pas plus importante que la mort ? Daiki T. Kishi

Elle semblait moins tendue désormais. Réfléchissant à mes précédentes paroles, j'attendais une réponse posée et réfléchie. Qu'avait-elle envisageait ? Elle semblait avoir sa propre vision de la liberté. Pour moi c'était suffisant. Chaque individus à une vision propre à son point de vue sur un sujet aussi vaste. Mais ce qui me plaisait, c'est que la personne en particulier puisse avoir une opinion. Cependant elle s'était un peu trompé sur moi. Ma liberté ne se résume pas à quitter le village afin que je puisse m'épanouir. Me rapprochant encore d'elle je la regardais alors attentivement dans les yeux et je lui dis :

"En réalité, je suis le symbole de la liberté. Je suis ici pour répandre la liberté et détruire ce qui fait souffrir les gens. Je suis un rédempteur. Je suis le messager du dieu de la liberté."

Je venais d'utiliser des mots forts. Mes paroles semblaient assez divine mais c'était cette transe enfouie en moi depuis toujours qui avait fusionnée avec ma personne désormais. J'étais enfin un être complet. Continuant de l'écouter, elle semblait ne pas me faire face dans un combat. Avait-elle senti que j'étais supérieur, un être divin, inarrêtable et inébranlable ? Puis une erreur encore une fois commis dans ses paroles. Je l'a remis alors à sa place afin qu'elle comprenne bien.

"Un rédempteur n'a pas de remords. J'agis en suivant mon idéologie. Je ne suis pas réellement néfaste pour certaines personne. Mais je n'exprimerait aucun remord à te tuer toi ou mon ami Yakara si vous décidez de ne pas suivre mon idéologie."


Je ne devais pas montrer d'attachement aux personnes de certains villages. Ce n'était simplement que des connaissances qui rentreraient dans la catégories des bonnes ou des mauvaises. Je gardais à l'esprit leur personnalité. Ma mémoire ancrée tout ce qu'on me disait sans jamais l'oublier. Il était préférable de savoir que ce genre de personne existe. Pour l'instant ils n'étaient pas mes ennemis. Je la fixai toujours du regard pour dire :

"Il est préférable pour l'avenir de suivre mes conseils. Ce que je veux dire c'est que les seuls qui sont autorisés à me regarder dans les yeux sont ceux à qui je parle et ceux qui me servent. Et celui qui s'oppose à moi ne peut regarder que vers le bas. Tu devrais connaître ta place. J'aime l'idée de pouvoir compter sur quelqu'un, mais je déteste être déçu."

Le côté divin de mon comportement semblait avoir pris le dessus afin de faire résonner un climat plutôt de terreur ou de méfiance. Je montrais alors la confiance que j'avais en moi et dans mes propos. Personne ne pouvait me faire tomber à genoux. Reprenant mes esprits en voyant le visage de Makkura, je semblais être partis profondément dans mon idéologie. Cette transe semblait différente que celle que je pouvais avoir auparavant. Elle n'apparaissait que pendant les combats. Mes émotions s'envolaient pour laisser place à une autre personne. Depuis que je m'étais accepté, il semblerait que je sois différent. Il fallait que j'apprenne à contrôler cette envie de changer le monde en moi.

Regardant devant moi j'écoutais ces dernières phrases. Elle ne semblait pas vouloir me parler de son passé. Cependant elle laissait échapper une énorme information sur cela. Ça phrase était totalement contradictoire. Son début de phrase dictait une théorie générale sur le passé. Puis elle continua sur le fait que son aura glacial laissait bien paraitre un passé plus que mauvais. Nous avions donc vraiment cela en commun.

"Makkura, je suppose que tu as eu une enfance terrible comme la mienne. Ton arrivée à l'académie plus tardif que les autres le démontre très bien. De plus, tes parents étaient du village de Kiri, et plutôt connus, donc ce n'est pas comme si tu venais d'un autre village. Il y a donc forcément eu un évènement caché en interne, dans ta famille, pour que tu sois arrivée après. Est-ce que je me trompe ? Cet aura donne l'impression d'une envie de vengeance. A t-elle était acceptée par toi-même ? As-tu réellement envie ? Ou.... Ou n'as tu pas encore réellement accepté ce que tu as pu faire ?"


Avais-je touché dans le mille avec mes propos et mes déductions ? Cet aura donné l'envie d'exploser, de se venger. Mais marchant tout à l'heure sans but, perdu dans ces pensées, comme si elle n'avait plus d'objectifs, j'en concluais également une autres hypothèse. En effet, elle était peut être déjà passé à l'acte, mais ne parvenait pas au fond à l'accepter totalement ? Je n'en savais rien. Elle semblait encore perdu, regardant dans le vide. Je me rapprochais encore plus de la kunoichi de Kiri jusqu'à poser ma main sur son épaule droite et je lui dis :

"Tu vois mon œil droit, et ce sceau. Le fait que je te connaisse avant que toi tu n'ai pu me connaitre. J'ai subis des choses également. Mais ce qu'il faut s'est s'accepter comme on es désormais et voir l'avenir ensemble afin de changer le monde de ce que les générations avant nous on peut faire ou créer. Détruire tout ce qui est de mauvais afin de garder que les bonnes choses. Ne crois-tu pas ?"

J'étais complètement arrivé proche d'elle, comme si j'étais devenu une sorte d'ami ou de connaissance non nuisible. J'attendais un moment afin qu'elle me réponde à tout cela. J'acceptais le fait qu'elle ne veuille pas combattre. Elle montrait un état de raisonnement plutôt rationnel. Elle ne ferait donc plus rien contre moi. Je le savais puisqu'au moment où elle aurait pu elle avait refusé. Nous étions donc passer à une étape supérieur de la relation désormais. IL fallait maintenant établir un lien de confiance entre elle et moi. Du moins un lien qui ne serait pas mauvais...

"Tu peux me faire confiance ne t'inquiètes pas. Je suis un criminel pour Kiri de classe A désormais, mais je ne le suis pas pour toi ou même Yakara..."


Avais-je réussi à instaurer ce climat plutôt amical dont je n'avais pas l'habitude ? J'essayais de réitérer des choses faites avec Yakara. Je ne me rappelai plus avoir fait des choses en particulier si ce n'est être moi-même et le courant était passé tranquillement et ce lien fort s'était créé sans même que je ne m'en aperçoive. Je finissais alors par une question qui me montrerais si ce point commun était semblable :

"Dis-moi... Tu as vécu avec tes parents n'est-ce pas? T'es-tu sentis seul ?"

J'avais du monde dans mon enfance également autour de moi, mais au vu de ce qui s'est passé, je me sentais seul, même s'il disait que nous étions une famille. J'avais eu donc tout ce temps pour créer le comportement et l'attitude que j'ai aujourd'hui. Si j'avais ressenti ce lien de famille, je ne saurais certainement pas comme ça aujourd'hui. Qu'allait-elle me dire de tout ça ? Ce confiera-t-elle à moi ? J'attendais de voir et d'écouter ces paroles...
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MessageSujet: Re: Le goût de la fuite. [PV : Daiki T. Kishi. ]   Le goût de la fuite. [PV : Daiki T. Kishi. ] EmptyMer 24 Fév - 19:03



Je me rappelai parfois certaines bribes de mon passé. Néanmoins, je me savais contrainte, de manière indubitable, de les brider : je ne pouvais pas me remémorer absolument tout sans recevoir un coup étrange au coeur. Dire que mon passé ne m'avait pas marqué serait sans doute un mensonge, il était une part intégrante de moi et m'était utile pour me construire jour après jour.
C'est aussi pour cela que ma liberté n'était pas pleine : non seulement je me retrouvais attachée contre mon gré à ce genre de souvenir, mais en plus, je me devais de servir le village. Kishi se séparait d'un maximum d'attaches en faisant cela : il rompait beaucoup de ses liens d'un seul coup. Et il n'était pas le premier ; nombre de Nukenin avant lui l'avait fait.
Plus tôt dans la discussion, il avait nommé Naruto Uzumaki. L'exemple de son compagnons d'arme me venait en tête : Sasuke Uchiha avait déserté le village caché de la feuille pour rompre ses liens avant de finalement revenir sur ses terres. Je doutais toutefois que Kishi suive le même chemin.

- Mais peu de liberté vaux bien plus que pas de liberté. N'es-tu pas d'accord ?

Je me demandais s'il pouvait seulement comprendre le fond de ma pensée. Durant toute mon enfance, je n'avais pas de liberté pour ainsi dire. J'étais confinée dans la folie de mon père, devenant une victime collatérale de celle-ci contre mon gré. Désormais, et même si la liberté que je possédais paraissait être peu pour d'autres personnes, elle me comblait amplement. Tout simplement parce que j'avais connu la douleur des entraves durant de trop longues années pour profiter de chaque goulée d'air libre que je pouvais respirer chaque jour.
C'est aussi pour cela que je n'éprouvais pas le moindre remord par rapport à tout mon passé. J'en tirais seulement des interrogations : et si ma mère avait vécu ? Si je n'avais pas été capable de tuer mon père ce soir ? Autant de questions sans réponses qui m'abîmaient l'esprit sans que je ne puisse y faire quoique ce soit. Mais c'était ainsi et je ne pourrais pas changer les choses. Pas maintenant.

Alors que je l'écoutais me raconter brièvement des épisodes de son propre passé, nommant ce qu'il savait du mien, je me prenais encore une fois à m'interroger. Peut-être pourrais-je, pour une fois, lui confier assez de choses pour qu'il se fasse une idée de ce qu'avait été mon enfance, de ce que j'avais vécu.
Mais l'hésitation persistait. Toutefois surpassée peu à peu par l'évidence à laquelle je faisais face : un jour ou l'autre, je me devrais de le conter. Une raison ou une autre m'amènerait à raconter ce que mon père m'avait fait, pourquoi je possédais cette affinité si singulière du poison. Comment était-elle arrivée en moi ? Je soupirais, épuisée par mes propres interrogations personnelles.

- Ce que j'ai pu vivre..., commençais-je en cherchant l'assurance au fond de mes tripes. Je ne pense pas que ça soit qualifiable. Je ne pense pas que quelqu'un ait pu vivre quelque chose de pareil.

Tout en disant cela, j'inspectais mes mains, blafardes, aussi pâles que la neige. Et mes cheveux si étranges. Rien de tout cela n'était naturel. Mon corps ne m'appartenait pas complètement, et c'est pour cela que je l'avais recouvert de tatouage, pour me l'approprier un peu plus à chaque coup d'aiguille perçant mon derme.
Kishi nommait ce qu'il savait de moi : j'étais native de Kiri, il connaissait le renommé de mes parents, et savait pour mon arrivée tardive à l'académie. Je soupirai. Il avait là une majeure partie des éléments nécessaires pour tirer des conclusions. Et sans doute les bonnes.

Sa dernière question finissait de m'achever. Oui, j'avais grandit avec quelqu'un.
Alors, d'un doigt fin et pâle, je désignais la croix rouge tatouée sur le pli de mon coude. J'avais du mal à en détacher mon regard ; ce tatouage était un vestige de mon passé, là pour me rappeler ce qui m'était arrivé.

- Tu vois ça ? Je levais alors le regard vers lui. Mon père, ce cher médecin, ce cher chercheur en poison, m'as utilisé comme cobaye. Je suis une usine à poison, chaque parcelle de mon corps est empreinte de poison. Je le maîtrise aussi bien qu'un autre ninja maîtriserait le Suiton ou le Doton. Mon père a fait de moi un sujet d'expérience grandeur nature.

J'avais les yeux secs depuis bien longtemps déjà. Les larmes ne me venaient jamais, malgré la violence des souvenirs, et la douleur qui s'installait après leur passage. Cette fois-ci, encore, je ne sentais aucune larme perlait à mes yeux. Alors que, je pense, j'aurais dû pleurer, ou mes yeux auraient du se remplir un tant soit peu de larmes, pour montrer à quel point cela pouvait me faire souffrir, encore aujourd'hui.
Mais non, apprendre à vivre avec un tel bagage n'as de cesse de me rendre plus forte. C'est là l'une des choses dont je n'ai jamais pu douté.
Néanmoins, et malgré mes précédentes réticences, je poursuivais d'une voix plus qu'assurée, à ma grande surprise.

- Si je suis entrée si tard à l'académie, c'est parce que je vivais recluse pour subir les méfaits de mon père. Je suis devenue libre le jour où je l'ai tuée. Le jour où j'ai retourné ses poisons contre lui. Mais tu vois, déjà à ce moment-là, ça faisait des années que je ne ressentais plus aucun effet de ses toxines. Parce que, grand bien me fasse, j'y suis même devenue insensible.

Toute l'horreur que j'avais vécu était résumée en ces quelques phrases. Cette immunité aux poisons me conférait des atouts non négligeables, mais elle était elle aussi le vestige de mon passé si douloureux et si singulier.
A ce moment, tout ce que je me retrouvais à faire, c'était vriller mon regard couleur roche dans les yeux uniques de Kishi.

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MessageSujet: Re: Le goût de la fuite. [PV : Daiki T. Kishi. ]   Le goût de la fuite. [PV : Daiki T. Kishi. ] EmptySam 27 Fév - 1:18

Face à une Kirijin
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La vie n'est-elle pas plus importante que la mort ? Daiki T. Kishi

Je n'espérais pas autant d'information sur cette personne, mais elle semblait avoir eu une confiance en moi pour parler de son passé. Un passé plutôt ténébreux et dur à garder en soi. C'est à ce moment là que je senti une drôle d'impression en moi. Les gens parvenait à me parler ou à me comprendre. Je ne pouvais donc plus rompre ce lien de confiance que la personne me portait. Restant inerte devant elle, je laissais un sourire s'afficher sur mon visage angélique. Beaucoup d'informations étaient rentrés dans mon oreille pour y rester ancré dans mon cerveau. Elle avait à beaucoup de point commun avec moi.

Ayant mon sceau à mon œil toujours activé je pu ressentir une masse de chakra venir au loin. Certaines des gardes de Kiri faisant leur ronde. Il fallait plus que je reste trop longtemps ici. Le temps était mon pire allié ces temps-ci. Le silence était revenu après les fortes phrases de Makkura. La regardant droit dans les yeux comme elle le faisait juste avant je dis :

"Je ne l'ai encore jamais dit à personne. J'ai également était un cobaye afin de m'infliger une capacité que mon corps ne parvenait pas à faire. D'où ce sceau sous mon œil droit. J'ai été frappé toute mon enfance afin de m'endurcir face à n'importe quelle situation. Mon corps devait subir toutes les douleurs afin qui l'en prenne l'habitude. Ma capacité de régénération est un plus élevé que la normal désormais. On m'a bourré le crâne de tonnes d'information afin que je sois une bible de Kiri aussi dur et terrible qu'un démon. Il voulait faire de moi le nouveau Démon Zabuza, en plus fort, plus intelligent... Mais ils ont éveillé en moi quelque chose que je qualifierai de noble. J'ai vu le véritable chemin de la liberté. Ces vérités qui annihilent les souffrances de ce monde... Nous avons gagnés tous les deux quelque chose qui nous forge aujourd'hui. Ces malheurs sont désormais notre force car nous nous sommes relevé plus fort de cela, et nous nous sommes acceptés..."

Elle me faisait confiance, alors je devais également lui fournir des informations sur moi. Cette échange renforcerait les liens entre nous. Elle semblait également choqué de ce que j'avais pu endurer pendant mon enfance. Ce fut une période très difficile mais je m'étais relevé et j'étais devenu l'homme que je suis aujourd'hui. Makkura, elle ne le savait peut être pas, mais elle connaissait cette liberté dont je parle. Elle l'avait dit elle même. Elle a été libre le jour de sa mort. C'est grâce à cette phrase que j'allais encore la rapprocher de moi.

"Makkura. Tu te rappel de ce sentiment de liberté lorsque toutes cette souffrances s'est arrêtée ce jour là. Mon objectif est de faire ressentir ça non pas un seul individu mais tout le monde shinobi. La souffrances, les malédictions n'ont pas lieu d'être dans ce monde. Tu vis dans la peur, l'angoisse, le stress, tu ne vois que le bout de tes chaussures sans jamais pouvoir regarder vers l'horizon. Je veux bien te faire confiance. Fais en de même pour moi. Fais moi confiance sur ce que je veux entreprendre. Couvres-moi lorsqu'il le faut. Rapproche toi de Yakara. Il ne veut pas l'admettre encore vraiment, mais au fond il ressent cette justice. Si un jour je viens te chercher pour venir avec moi. Acceptes... Je sens des chakras arriver, je vais devoir te laisser Makkura-chan ! Merci de me faire confiance ! Attention à toi !"

Les chakra semblaient très proches. Je ne pouvait rester trop longtemps dans les parages. Je pris la direction du port tout en remettant ma capuche et en faisant un signe de la main à la kunoichi de Kiri. Nous nous étions tout dit, et j'espérais que ce lien reste inchangé dans l'avenir. Etait-elle sincère avec moi ? Je pu le voir dans ces yeux. Cette souffrance qu'elle avait pu vivre. Cette voix douce et fragile lors des explications. J'avais l'impression qu'elle doutait encore de son acte. Elle ressentais cette liberté, mais se sentait fautive. Il lui manquait encore de la confiance en elle. Commençant à accélérer ma course, je disparu dans la forêt à l'opposé de la masse de chakra que je ressentais. Grâce à ma sensorialité développée, m'attraper était assez difficile désormais. Je prix la direction du village Kumo... Qu'allait me dire ce village... Mais je devais tout d'abord réussir à prendre un bateau pour Kumo... J'avais quelques petites idées derrière la tête. En effet, lors d'une mission, j'avais aidé les pécheurs du port, ils allaient pouvoir me rendre la pareil bientôt...
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MessageSujet: Re: Le goût de la fuite. [PV : Daiki T. Kishi. ]   Le goût de la fuite. [PV : Daiki T. Kishi. ] EmptySam 27 Fév - 1:45

J'ai vraiment aimé ce RP, bonne ligne directrice et bonne ouverture pour la suite...

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MessageSujet: Re: Le goût de la fuite. [PV : Daiki T. Kishi. ]   Le goût de la fuite. [PV : Daiki T. Kishi. ] Empty

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