Histoire

Le shinobi, l'arme ultime de notre époque. Il est certain qu'avec la grande paix, nous ne sommes plus tant utilisés... Retrouve mon chat, arrête les bandits, protège ce dignitaire... nous sommes tombés très bas. Il n'y a pas si longtemps déjà, du temps de mon père nous faisions encore la guerre, dernier grand conflit de notre ère laisse d'ailleurs plusieurs cicatrices indélébiles qu'il nous sera impossible à effacer quoi que l'on espère.

Je suis Sujin, du clan Kinzoku, un fier serviteur du village de Suna. Je suis né durant cette période de paix justement. Il faut dire qu'avec tout ça, je n'ai pas fait grand chose, à ma mort, hélas, je serais certainement oublié. Mon père était le frère du général de la branche Shiroi et je suis moi-même de cadet de sa ligné. Avant moi, quatre autres frères et sœurs on foulé cette terre donc, d'un certain sens il n'avait plus d'attente rendu moi et ce, sans parler que j'étais un accident. Les spécialistes s'entendaient tous pour dire que j'étais une espèce de petit miracle car ma mère avait déjà atteint l'âge où concevoir était impossible.

Le clan prit mon entraînement en main très jeune, autour de cinq ans si je me souviens bien, une vraie torture. Je pense que déjà, à un âge aussi jeune, je les intriguais. J'étais assez robuste et j'avais déjà une force colossale pour cet âge. Certain disait même que la voie de shinobi n'était peut-être pas la bonne, qu'avec le corps que j'avais, j'étais tout pour devenir un grand samouraï. Peut-être qu'il avait raison après tout. Cependant, la fierté de mon père étouffa rapidement ses voix hérétiques et j'ai continué l'entraînement ninja. J'étais quand un descendant de la grande ligné des Kinzoku.

Pour continuer, on m'a donc instruit à devenir le parfait petit ninja. Mes professeurs, aussi patient qu'ils étaient, avaient comme qui dirais-je, une façon peu orthodoxe d'enseigner. Ils appelaient ça: le bâton. Un retard, 10 coups de bâton, un échec, 10 coups de bâton, une distraction encore 10 putains de coups de bâton. Je peux vous jurer que même à cinq ans, je rêvais de leur enfoncer bien profond leur bâton. Cependant, malgré tout cela, je ne pense pas que je serais l'homme que je suis aujourd'hui sans eux. Leurs manières étaient peut-être violentes mais j'ai beaucoup appris d'eux. Que ce soit les arts shinobi, l'écriture, l'éthique, la méditation, mettez ce que vous voulez, mon savoir a commencé par eux. Une flamme qui, même aujourd'hui, ne sais toujours pas éteinte.